En résumé

Publié le par Sosth & Madhi

Pays de contrastes, densément peuplé comme la plupart des contrées d’Asie, le Vietnam réserve tout un choc au voyageur québécois qui y débarque pour la première fois.
On y trouvera de tout, du meilleur au pire, mais dans tous les cas, l’étonnement sera quotidien. Rien, ou si peu, à voir avec notre ordinaire d’Occidentaux choyés. Le dépaysement sera total.Ce seront les grandes villes comme Hanoi, la capitale au nord, et Ho Chi Minh-Ville au sud, l’ancienne Saigon, où la très grande concentration d’habitants génère une incroyable frénésie d’activités et de circulatio
Ce sera aussi l’étonnante tranquillité de la campagne, où l’on trouvera toutes les nuances de vert, du plus velouté des plateaux de rizières au plus dense des plantations d’hévéa.
Et ces millions de jeunes que l’on voit partout, dans les bras de leurs parents, en rang dans les cours d’écoles, sur leur bicyclette en uniforme scolaire ou encore en train de travailler dans de petits ateliers ou dans les champs. Des jeunes qui symbolisent la relance du Vietnam, ravagé par de trop longues années de guerre dont les plus vieux portent encore les cicatrices
On y croisera aussi beaucoup de pauvreté car même si le gouvernement communiste du Vietnam a libéralisé l’économie, le pays demeure l’un des plus pauvres de l’Asie, avec un produit intérieur brut par habitant de seulement 630$.
En contraste, on verra aussi une certaine richesse, celle des com merçants, des cadres de l’appareil d’État et du parti, celle des grands hotels de luxe qui ont commencé à s’installer dans les centres-villes et qui accueillent les étrangers venus faire des affaires, ou les touristes venus changer de monde.
 
Lorsqu’on débarque au Vietnam, le premier choc sera celui de la densité de la population. Que ce soit dans l’ancienne capitale du sud, Saigon, renommée Ho Chi Minh-Ville, ou au nord, Hanoi, on sera immédiatement secoué par la trépidation de la vie urbaine.
 
Des centaines de milliers de personnes qui circulent dans tous les sens sur des scooters ou mobylettes pétaradants. C’est le règne du bruit, de la pollution, d’une certaine indiscipline face aux règles de la circulation. Traverser la rue est une aventure en soi...
 
Le Vietnam compte 81 millions d’habitants. C’est un pays de jeunes puisque 30% de sa population a moins de 15 ans. Les enfants et les poupons sont partout. En raison des pressions sociales et environnementales qu’exerce la densité de la population sur le territoire vietnamien, le gouvernement a mis en place une politique de planning familial qui limite à deux les enfants par ménage.
 
Un peu partout dans les rues, on trouvera de petits restos où les Vietnamiens s’entassent pour manger. Une cuisine savoureuse, parfumée, faite de beaucoup de légumes, parfois de viande mais comportant toujours sa ration de riz. Et dont on peut se délecter à toute heure du jour ou de la nuit. Une cuisine santé qui explique en partie pourquoi on ne croise pratiquement jamais d’obèses, sauf parmi les touristes.
La vie urbaine au Vietnam est trépidante. Essoufflante, même, pour le visiteur québécois. Mais le Vietnam, c’est aussi une magnifique campagne. C’est un pays de paysans, qui cultivent chacun leur lopin de terre pour nourrir leur famille. Paysannes, devrait-on dire, puisque, dans les champs, ce sont très majoritairement les femmes qui travaillent, portant leur chapeau typique pour se protéger du soleil accablant.
Là-bas, tout est produit à l’huile de bras. On ne voit pratiquement jamais de tracteurs.qui sont réservés pour la plupart à des fins de transports Les champs sont labourés de la manière traditionnelle, avec des buffles et des instruments aratoires artisanaux.
La production sera vendue en ville, soit dans les marchés publics, soit à bord d’embarcations traditionnelles dans les marchés flottants.
 
La baie d’Ha Long offre aux voyageurs l’un des paysages les plus époustouflants de la planète. Situé dans le nord-est du pays, dans le golfe du Tonkin, l’endroit fait partie de la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.

En campagne comme en ville, les conditions de vie et d’hygiène sont difficiles, compte tenu de la pauvreté de la population. Les gens vivent entassés, souvent dans ce que l’on considérerait ici comme des abris de fortune. Je ne crois pas que je pourrais m adapter à la précarité existentielle , mais mes expériences en ce pays seront des plus enrechissantes pour mon âme voyageuse:
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